• SERGEI PROKUDIN GORSKI ou l'étonnant retour sur la RUSSIE du TSAR

    Sergeï Prokoudine-Gorsky :

    Retour sur la Russie au temps des tsars

    Alim Khan, émir de Bukhara (1880-1944), photographié peu après son accession à la tête de la cité-État d’Asie centrale. Elle fût rattachée à l’empire russe dès la moitié du XIXè siècle. 1911. (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    Si Sergeï Prokoudine-Gorsky n’a pas inventé la photographie couleur, il en est l’un des pionniers. Ces clichés de la Russie de Nicolas II, pris entre 1907 et 1915, témoignent déjà d’un réel souci documentaire.
     
    Dès 1905, le chimiste et photographe avait pour ambition de parcourir le pays afin d’en ramener des images et d’éduquer les écoliers. Séduit par les projets de Prokoudine-Gorsky, également l’auteur de ce qui reste comme la toute première photographie couleur prise en Russie, le tsar lui accorde l’autorisation et les moyens matériels et financiers nécessaires pour mener à bien ce qui deviendra l’œuvre de sa vie.
     
    Lorsqu’il s’éteint à 81 ans à Paris, en 1944, son travail est déjà célèbre pour témoigner d’une Russie alors au tournant de son histoire et riche de la multitude de ses cultures
    (européenne, indo-européenne, asiatique, cosaque, sibérienne, nomade, sédentaire, etc…).

     

    Synthèse additive

    Pour rendre la couleur, Prokoudine-Gorsky impressionnait trois plaques monochromes à travers trois filtres rouge, vert et bleu.

     

    L’ajout des trois rendait alors l’intégralité du spectre de couleurs des sujets photographiés, selon le procédé de synthèse additive.

     

    En 1948, la Bibliothèque du Congrès des États-Unis rachète la collection de plaques photographiques à ses héritiers.

     

    En 2001, l’institution rend hommage à Prokoudine-Gorsky et lui consacre une grande exposition, avant de faire numériser les 1 902 photos en sa possession en 2004.

     

    Le magazine américain Mashable rappelle l’importance de l’œuvre de l’inventeur russe à l’objectif curieux et appliqué.

     

     

    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Robe et bijoux folkolriques de l’Ouzbékistan, portés par une femme se tenant à l’entrée d’une yourte. Malgré la tradition nomade ouzbek, l’empire russe a tenté de forcer les peuples à s’établir de manière sédentaire dès le milieu du XIXème siècle
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Un opérateur du rail bashkir, peuple du sud de la chaîne Oural, côté européen de la Russie. 1910. (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Cavalier turkmène posant aux côtés de son chameau, lui-même chargé de ballots de grain ou de coton. Les caravanes de chameau restaient très communes en Asie centrale pour transporter des marchandises à l’époque.
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Un chef d’équipe chinois devant des plantations de thé, non loin de Batumi, ville de l’actuelle Géorgie, aux abords de la Mer Noire.
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Uzbeks, Tadjiks, Perses, Arabes et Russes cohabitaient dans la région de Samarkand.
    Ici, un vieux Tadjik tenant à la main des oiseaux qu’ils vient d’attraper. 1911
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    Musulman sunnite du Daguestan, région aux abords de la mer Caspienne.
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Vendeur de Samarkand entouré de ses soieries, tapisseries et tapis.
    Au-dessus de lui est accrochée à une poutre une page du Coran. 1911
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Cliché où l’on voit le photographe Prokoudine-Gorsky (devant, à droite) assis dans un véhicule se déplaçant manuellement sur les rails russes, près de Mourmansk. 1915
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Une famille de Kazakhs nomade, dans la steppe de Golodnaya (qui signifie “steppe de la Faim”), aujourd’hui à cheval entre Kazakhstan et Ouzbékistan. 1911
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Colons russes établis dans la steppe de Mugan, dans le Caucase.
     
    La colonisation du vaste territoire russe était encouragée par les autorités
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Ramasseuses grecques de feuilles de thé de Chakva, sur la côte Est de la mer Noire.
     
    Cette région, désormais aux abords de la Géorgie et de l’Ukraine,
    comptait une forte diaspora grecque
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
    Des moines plantent des pommes de terre après l’abattage d’une forêt de conifères, sur les rives du fleuve Volga. 1910
     
    (Crédits image : Prokoudine-Gorsky/Library of Congress)
     
     
     
     
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