•  

     

    Amazing color separation! Sergei Prokudin-Gorskii: Cathedral of the Nativity of the Virgin, Suzdal, Russia, 1912:

     

     

    Amazing color separation! Sergei Prokudin-Gorskii: Cathedral of the Nativity of the Virgin, Suzdal, Russia, 1912

     

     

    Technorati Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

    Afficher l'image d'origine

     

     

     

    Photographic Studies in Russian Industry By

    Sergei Mikhailovich Prokudin-Gorskii 1905-1915.

     

     
    Sergei Mikhailovich Prokudin-Gorskii was born in Murom, Russia, in 1863, educated as a chemist, his passion was photography. His early studies of the science of photography took him to St. Petersburg, Berlin, and Paris. His own studies on the subject yielding several patents in the production of colour film and in the projecting of moving colour film.

    Between 1905 and working until after the start of the first world war in 1915, Prokudin-Gorskii enacted a plan to use the recent technological advancements that had been made in colour photography to document the Russian Empire and its people, with the hopes of creating an educational record of the era.
    This was an ambitious project as the Russian empire, under Tsar Nicholas II, was one of the largest in history, spanning eleven different times zones, and stretching approximately 7,000 miles from its western to its eastern borders. Luckily Tsar Nicholas II supported his ambitious project and provided passes and transportation that enabled Prokudin-Gorskii unrivaled access across the empire.
    The process that Prokudin-Gorskii perfected, used a camera that took a series of monochromatic pictures in rapid sequence, each through a different coloured filter. By projecting all three monochrome pictures on top of each other, and using correctly coloured light, it was possible to reconstruct the original colour scene.
    In Prokudin-Gorskii time, the pictures were projected for viewing using a magic lantern. However, with the advent of digital processing of film negatives, true copies of the pictures can be produced. The pictures produced, while not exactly tinted in the same colours as would be seen from a lantern projection or from prints made at the time, do seem to have a soft diffuse quality about them that adds a certain depth and warmth to the images.

    For this introductory selection of images, i have chosen a representative sample across all the photographic albums produced by Prokudin-Gorskii.
    I concentrated on the industrial pictures, as the soft light produced by Gorskii's photographic method seems to act as a balance to the harshness of the industrial scenes, producing strong yet ethereal images.

    The Cotton Industry:

    Cotton mill interior, probably in Tashkent, 1905-15





    General Industry:

    Sacks stacked in storage room, pulley system machinery mounted along wall 1905-15

    The steam room for the treatment of bamboo, taken at Chakva. Part of the "Views in the Caucasus and Black Sea area, Russian Empire." series.

    Heavy Industry:


    Blast furnaces at the Satkinskii factory 1910. Taken from "Views in the Ural Mountains, survey of industrial area, Russian Empire" series.

    Molding shop at the Kasli plant 1910. Taken from "Views in the Ural Mountains, survey of industrial area, Russian Empire"

    Tea Production:

    Weighing section at the Chakva Tea Factory, taken sometime between 1905-15.
    Chakva Tea Factory, Tubs and baskets with fragrant tea.

    Tea factory in Chakva. Sorting section.

    Sword Making:

    Joining shop for the production of scabbards at the Zlatoust plant 1910.
    Weapons cabinet in the Arsenal Museum of the Zlatoust plant 1910. Taken from "Views in the Ural Mountains, survey of industrial area, Russian Empire"

    Power Production:

    Machine department on the Oka River 1912, "Views along the Oka River and Suzdal, Russian Empire"
    Alternators, in the power generating hall of an hydroelectric station in Iolotan on the Murghab River 1905-15.
    More information:

    Sergei Mikhailovich Prokudin-Gorskii 
     
    Technorati Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    Du 5 au 9 octobre 1896, a eu lieu en France la visite du jeune couple impérial,

     

    l'Empereur Nicolas II de Russie et l'Impératrice Alexandra Fiodorovna Romanova

    (née Alix de Hesse-Darmstadt), donc le sacre datait de 4 mois seulement.

     

    C’est aux Parisiens qu’ils ont réservé leur première visite officielle à l’étranger, et elle fut un triomphe !

     

    Afficher l'image d'origine 

    le 7 octobre 1896. Paris reçoit le tsar de Russie Nicolas II, pour inaugurer le pont Alexandre III et cimenter l'alliance franco-russe.

    Voilà deux jours que la France vit à l'heure russe.

     

    Le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra Fedorovna ont accosté le 5 octobre à Cherbourg, accueillis par une revue navale. Le lendemain, Paris a pavoisé à son tour. Arrivé gare du Ranelagh, il descend les Champs Elysées. Un dîner de gala dans la plus grande tradition l'attendait à l'Elysée avant une soirée à l'Opéra.

    S'il ne vient pas à la rencontre des parisiens au feu d'artifice du Champs de Mars, auquel il n'assiste pas, c'est un triomphe populaire qui l'accompagne en cette matinée du 7 octobre. Le gouvernement français l'a savamment orchestré en décrétant même un jour de congé scolaire la veille. La compagnie des Chemins de fer de l'Ouest n'a pas hésité à affréter des "trains de plaisirs" (40% de réduction), et 930.000 personnes sont arrivées de province.

    La pose de la première pierre du pont Alexandre III, qui relie les Invalides et les Champs Elysées, constitue le clou de la visite.

     

    Le tsar est équipé d'un outillage d'or et les armes de la France et de la Russie impériale figureront - et figurent encore - sur les lampadaires de style saint-petersbourgeois du pont.

    Il porte le nom du père du tsar, Alexandre III, artisan de l'alliance franco-russe, ratifiée le 4 janvier 1894.

     

    Dirigée contre l'Allemagne et ses alliés, elle permettra, en cas d'agression

    du Kaiser Guillaume II, de se défendre et d'effacer les plaies de la défaite de 1870

    en récupérant l'Alsace-Moselle. 

     

     

    Au cours de celle-ci, Nicolas II posa la première pierre du « Pont Alexandre III », ainsi nommé en l’honneur du père du tsar Nicolas, artisan de l’alliance franco-russe, qui devait être établi sur la Seine pour l’Exposition Universelle de 1900.

     

    La PRESSE 

     

     

    Le 5 octobre, le couple impérial est attendu à Cherbourg.

     

     

    L'escadre du Nord appareille pour aller au devant des 2 vaisseaux impériaux russes, l'Etoile polaire et le Standard,

     

     

    le drapeau impérial sera salué de 101 coups de canon.

     

     

     

     

    Le tsar russe Nicolas II et la tsarine Alexandra arrivent à Cherbourg.

    Ils sont reçus par le Président Faure et assistent à une revue navale.

     

    HOTEL de VILLE à PARIS

     

    Le 6 octobre, qui est décrété jour de congé pour les scolaires en honneur de la visite du tsar, Nicolas II et la tsarine Alexandra arrivent gare du Ranelagh, à Paris.

     

     

     

    Passage du Général SAUSSIER

     

    Ils descendent les Champs-Elysées et se rendent à l'ambassade de Russie,

    puis à l’église Saint Alexandre Nevsky.

     

     

    L'Impératrice Alexandra reçoit Cécile Carnot (veuve du Président Carnot).

     

     

     

    Le tsar russe Nicolas II, accompagné du Général Boisdeffre, arrive à l'Elysée, où il est reçu seul par le Président Faure dans le Salon des Grâces.

      

    Le tsar russe Nicolas II et la tsarine Alexandra sont reçus à dîner par le Président Faure à l'Elysée, puis arrivent à l'Opéra de Paris.

    Sont jouées le 2è acte de "Sigurd" de Reyer et des "Méditations de Thaïs" de Massenet.

    Le Tsar Nicolas apparaît au balcon de l'opéra de Paris où il est acclamé par les Parisiens.

     

     

     

    Le 7, le couple Impérial visite la Ste-Chapelle où on leur montre des documents relatifs à la venue de Pierre le Grand à Paris en 1717, puis Notre-Dame, le Palais de Justice, le Panthéon et les Invalides.

     

    Puis a lieu la cérémonie de la pose de la 1ère pierre du Pont Alexandre III.

    Le cortège impérial russe se rend à l'Institut.

     

    Il assiste à un discours de Legouvé et à la lecture d'une poésie de Coppée.

     

     

     

    A l'Académie française, on ouvre la séance du dictionnaire au verbe "animer",

    séance à laquelle le Tsar Nicolas participe.

     

     

     

    Les Présidents de la Chambre et du Sénat, le Président du Conseil Méline, des ministres et les membres du corps diplomatiques arrivent à l'Hôtel-de-Ville de Paris pour la réception.

     

    Le tsar russe Nicolas, la tsarine Alexandra et le Président Faure sont reçus à l'Hôtel-de-Ville de Paris, par 800 choristes et une haie d'honneur du Conseil municipal.

     

    Sont joués notamment les hymnes nationaux.

     

    Le couple Impérial assiste à une représentation à la Comédie-Française:

    des stances de Claretie sont dites par Monet-Sully, puis sont donnés "Un Caprice" de Musset, des fragments du "Cid" et le 3è acte des "Femmes savantes".

     

    Le soir, un feu d'artifice est tiré au Champ-de-Mars.

    Le 8 est consacré à la visite du Louvre, et de la Manufacture de Sèvres.

     

    Il admire la maquette du pavillon de la céramique pour l'Exposition universelle de 1900 et reçoit un vase de Nîmes (1,45m de hauteur).

    Le tsar russe Nicolas II et la tsarine Alexandra quittent, enchantés, la Manufacture.

     

     

    Puis au Château de Versailles, est donnée pour le tsar Nicolas, dans le Salon d'Hercule, une représentation de la "Nymphe du bois de Versailles" de Sully-Prudhomme, interprétée par Sarah Bernardt.

     

    Enfin, le 9, le tsar Nicolas, escorté par les chefs arabes,

    assiste à la revue du Camp de Châlons .

     

    En se quittant, le tsar russe Nicolas et le Président Faure se donnent l'accolade. Nicolas, ému, dit : "C'est pour toujours, n'est-ce pas ?" ;

    Faure répond "Oui Sire, pour toujours ! »
    L’année suivante Faure ira en Russie.

     

     


    Nicolas II reviendra en 1901 à Paris.

     

     

    Technorati Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

     

    usine russe
     

    Usine de Kyn en Russie, appartenant au comte Stroganov SA, 1912.

     

     

     

    Technorati Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  • A general view of Sukhumi, Abkhazia and its bay, seen sometime around 1910

    from Cherniavskii Mountain

     

     

     

     

    Technorati Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique